rues aux noms sexuels à Paris

Les rues aux noms sexuels à Paris

Paris compte plus de 6 000 voies de circulation. Parmi elles, on trouve de nombreuses rues aux noms insolites et parfois même, aux noms sexuellement évocateurs. Voici les rues aux noms sexuels à Paris !




Des rues aux noms sexuels à Paris

La Capitale regorge de rues aux noms plus ou moins évocateurs. Alors, avez-vous l’esprit tordu ou bien Paris est-elle une vraie coquine ?

 


Route de la longue queue (16ème arr.)

En plus d’avoir un nom particulièrement explicite, cette voie a la chance de se situé dans un endroit qui lui va très bien : le Bois de Boulogne ! Personne n’habite donc (du moins dans un appartement) route de la longue queue.

Rue des longues raies (13ème arr).

Ancienne rue des Glacières, cette voie est ouverte au moment du percement de la ligne de Petite Ceinture qu’elle longe. Elle prend en 1877 son nom actuel en référence à… un lieu-dit. Pas d’bol ! On pense fort à ceux qui y habitent. Courage les amis !

Rue de la pompe (16ème arr.)

La voie doit son nom à la pompe qui fournissait l’eau au château de la Muette. C’est aussi le nom d’une station de métro de la ligne 9, qui dessert cette rue.

Rue des Deux Boules (1er arr.)

Son nom lui vient d’une enseigne qui s’y trouvait. Rien à voir avec l’anatomie masculine. Et heureusement !

Rue Brisemiche (4ème arr.)

Cette rue porte ce nom car on y faisait, jadis, la distribution des pains ou miches suivant l’usage aux chanoines de la collégiale de Saint-Merri. La rue Brisemiche est souvent confondue avec la rue Taille-Pain.



Rue Lassus (19ème arr.)

Oui, mais qui ? Lassus en UN mot ! Non mais 🙂
Depuis 18642, la rue porte le nom de Jean-Baptiste-Antoine Lassus qui est l’architecte de l’église Saint-Jean-Baptiste de Belleville, son dernier chantier. La rue longe le côté ouest de l’église, construite entre 1854 et 1859.

Rue Fessart (19ème arr.)

Pas de fessée ici. Cette rue fut ouverte en 1812 et porte le nom de M. Fessart, le propriétaire des immeubles avoisinants et de ce qui deviendra le parc des Buttes-Chaumont.

Place de la Bitche (19ème arr.)

Le nom de place de Bitche a d’abord été attribué à une voie du 16e arrondissement, mais cela posa un problème diplomatique lorsque la délégation des États-Unis s’y installa… Et oui, en anglais le mot bitch n’est pas vraiment un compliment…. On donna finalement le nom de place des États-Unis à cette voie et l’ancienne appellation passa à une voie du 19e arrondissement, le tout par arrêté du . Le maintien d’une voie à son nom à Paris marque la sollicitude des autorités françaises envers cette ville annexée par l’Allemagne.

Rue de la bonne (18ème arr.)

Comme de nombreuses voies de la butte Montmartre cette rue, qui possède un fort dénivelé, est en partie en escaliers. La rue de la Bonne est le reliquat d’un ancien chemin qui reliait le haut de la butte Montmartre à la chaussée Clignancourt (rue Ramey actuelle). Son nom a pour origine la présence d’une ancienne fontaine appelée la Bonne Eau, la Bonne Fontaine ou la Bonne Fée qui se situerait de nos jours en haut de la rue.

Rue de la bourse (2ème arr.)

Elle porte le nom de la Bourse de Paris, situé juste à côté.

Quai Branly (7ème et 15ème arr.)

Non, aucun plaisir solitaire ici. Le quai Branly porte le nom d’Édouard Branly (oui, nom de famille pas simple à porter), physicien français né à Amiens, un des précurseurs de la TSF.


Rue des déchargeurs (1er arr.)

La rue des Déchargeurs se nommait « Siège-aux-Déchargeurs » vers 1300, en référence aux déchargeurs des Halles de Paris voisines.

Cité Duplan (16ème arr.)

Ni « cul », ni « à plusieurs », ce Duplan là est une voie privée située dans le 16e arrondissement de Paris.

Rue de la fidélité (10ème arr.)

La rue de la Fidélité a été ouverte en l’an V, en grande partie sur les anciens terrains de la communauté des Filles de la Charité lors de la mise en vente de leurs biens. Elle tire son nom de l’église Saint-Laurent de Paris, qui avait été rebaptisée temple de l’Hymen et de la Fidélité pendant la Révolution.

Rue Godefroy (13ème arr.)

Non, ce n’est pas la rue des sex-toys glacé. Cette rue a été ouverte en 1826 sur les terrains de messieurs Geoffroy et Godefroy, dont elle prend le nom, sur leur propres fonds afin de relier la barrière d’Italie à la rue de la barrière des Gobelins.

Rue Labie (17ème arr.)

La rue ou l’on aime les garçons et les filles ! La rue fut construite sur les terrains que possédait Monsieur Labie, notaire. Il fut l’ami de Louis-Philippe et fut également conseiller municipal, puis maire de la commune de Neuilly de 1832 à 1843.

Rue de la lingerie (1er arr.)

Voilà un nom de rue qui laisse songeur… Cette rue doit son nom aux lingères auxquelles saint-Louis permit d’étaler leurs marchandises le long du cimetière des Innocents jusqu’au marché aux Poirées.

 

Rue Taitbout (9ème arr.)

On y tête ce qu’on veut ! Cette rue a été ouverte le 13 août 1773, entre le boulevard des Italiens et la rue de Provence, et nommée à cette date, en hommage au greffier Jean-Baptiste Taitbout.

Passage Monplaisir (20ème arr.)

Le passage Monplaisir est une voie située dans le quartier du Père-Lachaise du 20e arrondissement. Elle doit son nom à une enseigne.

Rue du retrait (20ème arr.)

Son nom vient de l’ancien vignoble du Retrait, qui s’y trouvait. La rue est traversée par le l’ancien ruisseau de Ménilmontant, aujourd’hui canalisé et devenu une section du Grand Égout.

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1 réflexion sur “Les rues aux noms sexuels à Paris”

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